jeudi 27 septembre 2012

Sous l'écorce du cactus.





Déployer ses ailes dans la pénombre,
pour aller taquiner le ciel étoilé,
Mais ployer sous le poids des ombres,
Le corps calciné, clopiner sans savoir où aller.


Apprendre à connaître l'inconnu, démembrer une corolle,
Jongler avec craintes et joies, au rythme de Barcarolle,
Naviguer sur un morceau lent...
Je suis un corbeau blanc.


lundi 14 mai 2012

L'attente c'est de l'argent.. C'est connu.. L'argent ne fait pas le chômeur.





L'étang absorbe l’égout, s'écoule et arbore les fougues.
Écoutez le crouler sous les coups,
Dans la foulée, tendez lui la main,
Car même si le temps détruit le mien.. le temps s'étend..

.. un tant soit peu.
Je voudrais importer l'important: L'apport temps.

Et pourtant, je le tue tendrement.



Au fait, est-ce en tétant que l'on devient têtard?
Ou suite au temps, et tard, que l'on devient entêtant?

dimanche 15 janvier 2012

Have you ever seen a one trick pony in the field so happy and free?



Les vices et les mystères de ces rapports, qui, s'éviscèrent et s'évaporent.
Laborieuse est cette question,
La faute à qui?
D'abord à eux.

Quand les sentiments dépassent l'essence du moi.

Gentiment, se haïr.
S'aimer, méchamment.
Lancinant, si on se ment.



Souffrir de la poésie d'une rose acide.
Sourire de la photographie d'une pause à six.


vendredi 6 janvier 2012

Sometimes i dream.

I dream that i killed Mr. Sandman... But in fact, this wasn't a dream.
(Et parfois je rêve que je parle anglais, mais en fait, non. HS)



Ce soir, il s'est levé du pied gauche, a embrassé sa femme, sur le front.
Il a encore oublié de regarder ses enfants grandir, et accessoirement, de manger.

Ce soir, comme chaque soir il s'en va, chaussé de ses bottes démodées,
le pied droit en avant pour monter dans son van rouillé.
Il allume la radio. Crescendo, 3 notes de piano, fondu artistique.
Une clope pour entretenir l'odeur du tabac de sa camionnette.

Ce soir, il part en tournée sous la neige.
Le sable sur la poudreuse, c'est moche.

Ce soir, il part en tournée sous les étoiles.

(Avec quoi ça se mange les étoiles?
Le monde est un énorme bolle de céréales, se faisant bouffer petit à petit.)

J'ai sommeil.
Il m'a posé un lapin.
J'ai un flingue.
Il retourne chez lui.
J'ai une idée de son lieu d'habitation.

Tout rapport fait, en conclusion, je l'ai descendu.
Une balle à tête creuse dans le pied droit, pour être certains qu'il ne remonte plus jamais dans son van.
Une autre dans l'oreille gauche, en guise de signature.

Ce soir, j'ai tué un père de famille qui se plaignait tous les jours de son horaire.
De toute façon, personne ne l'aimait.
Même sa femme le trompait, ses enfants n'étaient pas les siens.
Lui, fût adopté par un jeune couple anglais qui l'a vite abandonné dans une forêt topicale où il fût apprivoiser par un couple de capucins.. Aveugles.

J'aime la nuit, mais parfois, il faut pas abuser de ma patience.

P.S.: Si je me réveille la tête qui sort d'un certain orifice, j'irai pisser dans l'usine nucléaire désaffectée où on t'as jeté.