jeudi 4 juin 2015

Internet, les blogs, où, le jour où on inventa les journaux personnels, plus si personnels que ça.





J'ai trop souvent écrit dans le but que l'on me lise, en omettant de vouloir me faire entendre.
J'ai trop crié ma haine sans l'avoir creusée, sans saisir l'opportunité d'en récolter ses fruits.


Vouloir montrer qui on est, c'est ce qu'on est censé faire,
Partant de ce constat, la sincérité s'efface souvent au profit du paraître.


Mais plus que tout, je pensais être sincère.
Je suis même persuadé de l'avoir été.. Avec moi-même.


Nous écrivions, mais nous ne nous écrivions pas... Directement.
La pudeur? j'en doute.. La peur, sans doute..


Mais, si on se cache derrière l'écriture, c'est pour mieux rêver,
Et dans nos rêve, tout est possible, même combattre ses peurs.
On s'était tous juré de garder son âme d'enfant, aujourd'hui elle dépérit, en attendant que l'on se permette de vivre les plus belles aventures.


Nos exhibitions de textes meurent.

lundi 8 avril 2013

Tout fonctionne en duo. Sauf les sciences, parce que c'est illogique.




Une demi-paire c'est toujours mieux qu'une paire de pantoufles, ou qu'une fournée de godasses de verre.
Mais pas dans le cas de moufle, il en faut toujours deux pour faire une boule de neige..

Mais la blanche, ça caille, je veux du soleil, du jus de papaye et des groseilles,
Des dinosaurus, des cuberdons, des sitcoms à la cons: le miel et les abeilles.

Exceptions faites pour les sitcoms, je m'en passerai volontiers,
Je veux vous engueuler, j’entends rien de la TV dans cette soirée violon-thé!

Je vous emmerde, j'aime pas le thé chaud. Sauf quand il est froid.
Tête de greluche, petit doigt en l'air, assieds toi droit!

Le dos courbé, en sifflotant, cul-sec dans une gourde, je manque de souffle,
Un garde de la cours me gronde, je suis un fou, je lui met un coup de botte,
Je le dépote de son poste, son pote me provoque en duel par un coup de moufle,
Mais coup de mou, il me roue de coup, sous un air de violon, m'insulte de fiotte.

Je me réveille, en sang, dans un manège d'enfants,
J'ai pleins de temps.. Pêche aux canard,
Je ramène deux ou trois oursons chantants,
Et me pavane devant les marmots braillards.

Je passe devant les chevaux de bois, coupe iroquois, bois travaillé,
Tournent et tournent, pleins de joies, sourires narquois, modèle blanc vanillé.

Ces faux semblants bercent le cul des mômes et ils aiment, les moufles amortissent la réalité,mais je porte des mitaines.

jeudi 27 septembre 2012

Sous l'écorce du cactus.





Déployer ses ailes dans la pénombre,
pour aller taquiner le ciel étoilé,
Mais ployer sous le poids des ombres,
Le corps calciné, clopiner sans savoir où aller.


Apprendre à connaître l'inconnu, démembrer une corolle,
Jongler avec craintes et joies, au rythme de Barcarolle,
Naviguer sur un morceau lent...
Je suis un corbeau blanc.


lundi 14 mai 2012

L'attente c'est de l'argent.. C'est connu.. L'argent ne fait pas le chômeur.





L'étang absorbe l’égout, s'écoule et arbore les fougues.
Écoutez le crouler sous les coups,
Dans la foulée, tendez lui la main,
Car même si le temps détruit le mien.. le temps s'étend..

.. un tant soit peu.
Je voudrais importer l'important: L'apport temps.

Et pourtant, je le tue tendrement.



Au fait, est-ce en tétant que l'on devient têtard?
Ou suite au temps, et tard, que l'on devient entêtant?

dimanche 15 janvier 2012

Have you ever seen a one trick pony in the field so happy and free?



Les vices et les mystères de ces rapports, qui, s'éviscèrent et s'évaporent.
Laborieuse est cette question,
La faute à qui?
D'abord à eux.

Quand les sentiments dépassent l'essence du moi.

Gentiment, se haïr.
S'aimer, méchamment.
Lancinant, si on se ment.



Souffrir de la poésie d'une rose acide.
Sourire de la photographie d'une pause à six.


vendredi 6 janvier 2012

Sometimes i dream.

I dream that i killed Mr. Sandman... But in fact, this wasn't a dream.
(Et parfois je rêve que je parle anglais, mais en fait, non. HS)



Ce soir, il s'est levé du pied gauche, a embrassé sa femme, sur le front.
Il a encore oublié de regarder ses enfants grandir, et accessoirement, de manger.

Ce soir, comme chaque soir il s'en va, chaussé de ses bottes démodées,
le pied droit en avant pour monter dans son van rouillé.
Il allume la radio. Crescendo, 3 notes de piano, fondu artistique.
Une clope pour entretenir l'odeur du tabac de sa camionnette.

Ce soir, il part en tournée sous la neige.
Le sable sur la poudreuse, c'est moche.

Ce soir, il part en tournée sous les étoiles.

(Avec quoi ça se mange les étoiles?
Le monde est un énorme bolle de céréales, se faisant bouffer petit à petit.)

J'ai sommeil.
Il m'a posé un lapin.
J'ai un flingue.
Il retourne chez lui.
J'ai une idée de son lieu d'habitation.

Tout rapport fait, en conclusion, je l'ai descendu.
Une balle à tête creuse dans le pied droit, pour être certains qu'il ne remonte plus jamais dans son van.
Une autre dans l'oreille gauche, en guise de signature.

Ce soir, j'ai tué un père de famille qui se plaignait tous les jours de son horaire.
De toute façon, personne ne l'aimait.
Même sa femme le trompait, ses enfants n'étaient pas les siens.
Lui, fût adopté par un jeune couple anglais qui l'a vite abandonné dans une forêt topicale où il fût apprivoiser par un couple de capucins.. Aveugles.

J'aime la nuit, mais parfois, il faut pas abuser de ma patience.

P.S.: Si je me réveille la tête qui sort d'un certain orifice, j'irai pisser dans l'usine nucléaire désaffectée où on t'as jeté.

dimanche 20 novembre 2011




Trois notes de piano peuvent rapidement se transformer en mélodie du K.O.
L'instant où tu t'endors

Quand ces mêmes notes viennent faire les poussières dans les recoins de la boite de Pandore.

Dans la famille des Do Ré Mi, faites gaffe au petit

la première note d'une chanson triste... Tchaïkovsky.

On vit au long d'une partition que nous sillonnons, 

en perdition, guidé par l'archet d'un Violon.



 Fataliste/faux-pessimiste.

Jouons du banjo, de l'harmonica.
Car à trop être optimiste... Rappelle toi la mort d'Icare.