lundi 8 avril 2013

Tout fonctionne en duo. Sauf les sciences, parce que c'est illogique.




Une demi-paire c'est toujours mieux qu'une paire de pantoufles, ou qu'une fournée de godasses de verre.
Mais pas dans le cas de moufle, il en faut toujours deux pour faire une boule de neige..

Mais la blanche, ça caille, je veux du soleil, du jus de papaye et des groseilles,
Des dinosaurus, des cuberdons, des sitcoms à la cons: le miel et les abeilles.

Exceptions faites pour les sitcoms, je m'en passerai volontiers,
Je veux vous engueuler, j’entends rien de la TV dans cette soirée violon-thé!

Je vous emmerde, j'aime pas le thé chaud. Sauf quand il est froid.
Tête de greluche, petit doigt en l'air, assieds toi droit!

Le dos courbé, en sifflotant, cul-sec dans une gourde, je manque de souffle,
Un garde de la cours me gronde, je suis un fou, je lui met un coup de botte,
Je le dépote de son poste, son pote me provoque en duel par un coup de moufle,
Mais coup de mou, il me roue de coup, sous un air de violon, m'insulte de fiotte.

Je me réveille, en sang, dans un manège d'enfants,
J'ai pleins de temps.. Pêche aux canard,
Je ramène deux ou trois oursons chantants,
Et me pavane devant les marmots braillards.

Je passe devant les chevaux de bois, coupe iroquois, bois travaillé,
Tournent et tournent, pleins de joies, sourires narquois, modèle blanc vanillé.

Ces faux semblants bercent le cul des mômes et ils aiment, les moufles amortissent la réalité,mais je porte des mitaines.